Plusieurs dizaines de travailleurs de l'entreprise intercommunale des travaux (EIT), se sont réunis, samedi matin, à l'entrée des bureaux de l'entreprise. Sur les 300 employés que compte l'entreprise, 120 ont participé à ce rassemblement pour exprimer leur ras-le-bol, dont la cause principale est le retard accusé dans le versement de leurs allocations-chômage. Il convient de rappeler que l'unité, en faillite, a été fermée sur décision de justice, mise en exécution en février 2002. Depuis cette date, les 300 travailleurs sont inscrits au chômage et n'ont rien perçu à ce jour. Leur présence sur les lieux, pour une énième fois, n'est qu'une tentative pour trouver une solution à cette situation, qui s'installe dans la durée. L'équipe dirigeante, elle, explique ce retard par le manque de finances, et propose de liquider des biens immobiliers appartenant à l'entreprise afin d'assainir cette situation, verser les 4 milliards dus à la caisse nationale d'assurance chômage (CNAC), et régler ainsi leur dû aux travailleurs. Les manifestants, en colère, ont tenu à s'exprimer en déclarant ceci : « Avant de recourir à cette option, nous avons adressé plusieurs demandes au liquidateur, mais aucune suite n'a été donnée à nos doléances, et nous espérons, par cette action, obtenir gain de cause ».