Personne ne veut de Oued Smar. Suite à l'étude d'impact menée par un cabinet libanais et terminée depuis six mois, un appel d'offres a été lancé. Objectif : trouver une entreprise pour réhabiliter les 40 hectares de décharge en jardin botanique. L'appel, infructueux, a été reconduit. « Il faut dire que les entreprises spécialisée dans cette activité ne courent pas les rues », avance-t-on comme justification au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Ce dernier, qui compte réhabiliter d'autres décharges, a confié l'étude préalable à Geoplan, un bureau d'études allemand qui travaille en ce moment sur celles de Tiaret, Djelfa, Tébessa et El Tarf. Etude du terrain, prélèvements par forage, mesures de biogaz… Toutes ces analyses sont nécessaires pour évaluer la durée de nocivité de la décharge et voir ensuite comment les transformer en… terrain de golf ! « Ce n'est pas utopique, assure-t-on chez Geoplan. Certaines décharges européennes ont été transformées en zones d'activités industrielles. »