Les autorités algériennes n'avaient pas donné suite à une requête demandant un renforcement de la sécurité autour des représentations des Nations unies dans ce pays, cibles le mois dernier d'attentats meurtriers, a indiqué un responsable de l'ONU, Kemal Dervis. Le responsable du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) s'exprimait hier sur la création d'une commission d'enquête indépendante ordonnée par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à la suite de ces attentats d'Alger qui ont fait 41 morts, dont 17 agents de l'ONU, le 11 décembre. Il a indiqué que le responsable de la sécurité de l'ONU sur place avait fait une requête officielle aux autorités algériennes pour un renforcement des mesures de sécurité, peu après des attentats suicide dans la capitale algérienne, en avril 2007. « Le responsable de la sécurité de l'ONU a demandé au gouvernement (algérien) des mesures de sécurité particulières, dont des barrages sur les rues (avoisinant les bureaux de l'ONU) », a déclaré M. Dervis. « Le gouvernement n'a pas répondu à cela, c'est un fait établi », a-t-il dit.