Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, est attendu, aujourd'hui, à Alger. Cette visite intervient une semaine après les deux attentats-suicides qui ont frappés la capitale la semaine denière. Après les attentats d'Alger, M. Ban a envoyé plusieurs de ses conseillers à Alger, dont le directeur général du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Kemal Dervis, pour examiner les moyens de venir en aide aux employés de l'ONU blessés dans les attentats et à leurs familles. Il a déclaré mercredi devant l'Assemblée générale de l'ONU que la sécurité du personnel de l'ONU est primordiale, s'engageant à prendre toutes les mesures pour assurer leur sécurité par une révision immédiate des mesures de sécurité. De son côté, l'administrateur du PNUD, Kamel Dervis, avait annoncé lors de sa visite éclair à Alger que l'ONU n'allait pas diminuer son personnel en Algérie, car, selon Dervis, l'Algérie est un "partenaire important" pour l'ONU. "Nous attachons une grande importance à notre partenariat avec l'Algérie et à son apport au système des Nations unies, notamment dans sa participation aux grands débats internationaux", avait-il indiqué, lors d'une conférence de presse, avant de condamner le double attentat du 11 décembre. "Je partage la douleur des citoyennes et citoyens algériens qui ont été frappés par ces événements dont des collaborateurs de l'ONU et du Pnud, en particulier", avait-il souligné. "Je ne peux expliquer le terrorisme : aucune cause, aucune croyance, aucune religion, aucune injustice subie ne peut justifier de tels actes", a répondu M. Darvis à une question sur les mobiles de l'attaque qui a visé les locaux de L'ONU. Par ailleurs, Dervis a déclaré, suite aux effondrements des deux immeubles de l'ONU par la déflagration, que "Nous sommes à la recherche de nouveaux locaux pour reprendre nos activités le plus rapidement possible et sommes en contact avec les autorités algériennes à ce sujet", a-t-il dit, avant d'ajouter qu'"il est clair que nous avons besoin de sécurité, ainsi que de l'aide des Etat membres et du pays hôte pour assurer cette sécurité ". D'ailleurs, le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé, au lendemain du drame du 11 décembre, de renforcer les mesures de sécurité autour de leurs représentations à travers le monde. Cent quarante cinq personnes, dont 115 Algériens et 30 fonctionnaires internationaux étaient employées dans les deux locaux.