La cour d'Alger a confirmé mercredi dernier son verdict de six mois de prison ferme prononcé contre le secrétaire général de cette même cour, Benhalla Amine. Ce dernier avait introduit un recours après la condamnation à six mois de prison ferme prononcée le 5 décembre 2007 afin de dénoncer la partialité de ce jugement. Ce verdict intervient alors que la famille de l'accusé et son collectif d'avocats avaient exigé une juridiction autre que la cour d'Alger présidée par la partie plaignante, le procureur général Zeghmati Abdelkader en l'occurrence, pour garantir un jugement impartial. Devant le refus de donner une suite favorable à sa demande, Benhalla Amine a exprimé mercredi à son tour son refus d'être jugé par la juridiction de la cour d'Alger. Ses avocats, quant à eux, ont renoncé à plaider et le président de l'audience rendit son verdict à 20h30 en confirmant la première peine. « Cela constitue une atteinte au principe et au droit constitutionnel à un procès équitable », est-il souligné dans une déclaration rendue publique hier par la famille Benhalla. En guise de recours, Amine Benhalla a décidé d'introduire un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. « Ils restent lui et toute sa famille convaincus de la justesse de sa cause et déterminés à affronter ces épreuves », est-il souligné dans la même déclaration.