Dans un point de presse animé hier, le commandant du groupement de la gendarmerie de Bouira a surtout mis l'accent sur l'immigration clandestine dont le drame défraye la chronique au quotidien. Il a fait savoir qu'au cours de l'année écoulée les brigades relevant de son autorité ont traité 45 affaires dans lesquelles 47 individus sont impliqués dont 43 sont écroués, alors que 4 sont laissés en liberté provisoire. Les mis en cause dans ces affaires d'immigration clandestine sont de nationalité nigériane (32), marocaine (5), malienne (3) nigérienne (3), syrienne (2) et ghanéenne (1). A ce propos, le conférencier fera également observer que la falsification des papiers, après avoir pris pour objet le passeport, se concentre sur le visa, de sorte que si le premier document est devenu irréprochable, le second est entaché de vice de forme. Il a encore fait savoir que les contrôles des papiers sur l'itinéraire des candidats à l'immigration clandestine bénéficient de nouvelles techniques et de l'expérience acquise sur le terrain et permettent de ce fait de déceler en l'espace de quelques minutes l'anomalie sur le visa ou le passeport.