Les éléments de la gendarmerie ont mis la main sur plus de 1100 actes frauduleux d'attribution de terres agricoles. Le groupement de la Gendarmerie nationale de la capitale s'engage fermement dans la lutte contre le détournement des terres agricoles au sein de la périphérie algéroise. Le commandant Alioua Abdelkader le fera savoir avec insistance hier, lors d'un point de presse tenu au siège de la gendarmerie se trouvant à Bab Djedid en vue de rendre public le bilan des activités inscrites pour le premier trimestre de l'année en cours. Ainsi, pour illustrer l'engagement en force de ce corps relevant de l'ANP dans la lutte contre le détournement des terres agricoles à Alger, le conférencier relèvera, non sans une pointe de fierté, qu'au niveau de la localité d'El Achour, les éléments de la gendarmerie ont mis la main sur «plus de 1100 actes frauduleux d'attribution de terres agricoles» aux fins de construction. Il mettra également l'accent sur le fait que toute les compagnies de la Gendarmerie nationale implantées au niveau des 13 circonscriptions administratives de la wilaya d'Alger activent d'arrache-pied sur la question du foncier ayant défrayé la chronique à maintes reprises. En outre, le groupement de la wilaya d'Alger est aussi chargé, selon le commandant Alioua, du traitement de l'affaire du foncier détourné au niveau de Bouchaoui. Lequel traitement qui selon le conférencier «avance à grandes enjambées» sans être freiné, laissera-t-il entendre, par ceux se considérant comme des «intouchables». Cela d'autant plus, argumente M.Alioua que le président de la République a lui-même mentionné dans l'un de ses discours que même si «un de ses proches est impliqué (dans cette affaire) il en payera les pots cassés». Il semble clair ainsi que le groupement algérois de la Gendarmerie nationale fait de la sauvegarde du foncier agricole l'une de ses préoccupations majeures. Autre préoccupation du même ordre au sein de ce même groupement, la reconduction des mesures prises lors de la tenue les 22 et 23 mars dernier, du 17e Sommet arabe et ayant trait à la régulation de la circulation routière. L'on compte parmi ces mesures, l'interdiction aux poids lourds de circuler à Alger, le jour. Au sujet justement de cette décision avalisée tout récemment par la wilaya d'Alger, le commandant Alioua insistera sur son application stricte et ce, dans le cadre d'un nouveau plan de circulation pour la capitale. D'autre part, et s'agissant du bilan des activités inscrites au premier trimestre de l'année en cours, ce sont quelque 54 crimes et pas moins de 790 délits commis dans la périphérie algéroise qui ont été enregistrés au niveau de son groupement de la Gendarmerie nationale. La résolution par ce corps constitué des crimes et délits sus-cités n'a pas été sans l'arrestation de plus de 600 individus, dont une trentaine de femmes. S'agissant des accidents de la route signalés à Alger durant la période s'étalant du 1er janvier au 31 mars dernier, ils sont au nombre de 446 ayant causé la mort de 30 individus. Concernant le retrait des permis de conduire au courant de la même période, il s'élève à quelque 813 cas dont 18 introduits auprès de l'autorité administrative habilitée.