Une première : une thèse a été soutenue, approchant l'aphasie d'un point de vue psycho-social. Ce qui veut dire qu'avec une prise en charge familiale, on redonne la parole à l'aphasie. Voilà pourquoi ce n'est pas du nouveau, c'est du surréalisme ! Les recherches aphasiologiques sont menées dans le cognitivisme et non dans le domaine de la psychologie sociale, deux sciences à objets différents.Il existe toutefois un recours à la psychologie sociale dans la prise en charge de l'aphasie au sein d'institutions cliniques de gériatrie (soins pour personnes âgées). Et même dans ce contexte, le cognitif est au centre du problème. Je cite des neurologues comme Yves Johannette (Institut de gériatrie de Montréal-Mieux vieillir), comme Jean Metellus (hôpital Emile Roux) : « Chez les personnes âgées, nous scrutons le cognitif dans toutes les actions, qu'elles soient cliniques ou psychosociales, car, l'objectif c'est d'autonomiser le patient. » Selon cette thèse, il deviendrait alors possible de traiter le sida, le cancer avec l'approche psychosociale. L'Algérie mérite qu'on tienne humblement compte des recherches menées dans le monde avant de prétendre découvrir dans tel ou tel domaine.