Le décor formé par les décombres des bidonvilles de Aïn Fridja et de Boursas, situés dans le quartier populaire de Aouinet El Foul, ne donnent guère de plaisir à voir, surtout que les lieux transformés, depuis plus d'une année, en une immense décharge publique à ciel ouvert, hantent le quotidien des habitants. La municipalité de Constantine semble avoir complètement oublié ses responsabilités envers les citoyens après l'évacuation du site et la démolition des deux bidonvilles. Les résidents, qui n'ont pas cessé de réclamer le nettoyage des lieux, devenant l'abri de toutes sortes de rongeurs, semblent résignés à leur sort en attendant un éveil de la conscience des élus de l'Hôtel de ville.