Sur les 1 451 sites recensés sur le territoire national, dont 762 sont des milieux naturels, la wilaya de Naâma possède 23 zones humides inscrites, parmi lesquelles figurent 4 ayant une importance internationale, classées Ramsar (le lac de Aïn ben khelil, la crique de Aïn Ouarka, la palmeraie de Moghrar et celle de Tiout). Dispersées sur l'ensemble de la wilaya, certaines zones humides sont artificielles et de création récente par le HCDS. Ces sites ont été réalisés en vue d'un aménagement des régions steppiques favorables au pastoralisme et aux transhumances. A l'exemple de Oulekak Ouzert (C. de Sfissifa) et M'sekhskha (C. de Kasdir). Plusieurs sites parmi ces zones accueillent périodiquement des oiseaux d'eau migrateurs pour y passer l'hiver. Interrogé à l'occasion de la journée mondiale des zones humides, le responsable de la conservation des forêts nous dira que « Les zones humides ont un rôle multifonctionnel, d'intérêt écologique, économique et sociologique ». Il ajoute que « ces milieux sont un patrimoine qui nécessite une sauvegarde accrue et une gestion rationnelle qui devra s'inscrire dans le cadre d'un développement respectueux de l'environnement ».