A l'occasion de la journée mondiale des zones humides, une rencontre, initiée par la Conservation des forêts, a rassemblé, lundi dernier, plus d'une centaine de personnes à la maison de la culture et a drainé la majorité des principaux acteurs concernés, tels que la DSA, l'Environnement, l'Hydraulique, l'Education, les membres de l'exécutif, le P/APC et certains cadres du HCDS et de la Météo, ainsi que diverses associations écologiques. Cette célébration a été rehaussée par une remarquable exposition conçue par les élèves du lycée. En effet, la wilaya est nantie de trois zones humides d'importance internationale, inscrites par leurs critères dans la liste de la Convention de Ramsar : « Le cirque de Aïn Ouarka », « Les palmeraies de Tiout et de Moghrar » ainsi que « Le lac de Oglat Eddaira », dans la commune de Aïn Ben Khelil. Toutes ces zones, d'une biodiversité apparemment sans pareille dans le Sud-ouest, accueillent périodiquement des oiseaux aquatiques, migrateurs et hivernants. Hormis ces merveilleux sites qui constituent un patrimoine naturel assez significatif, en raison de leur richesse biologique, de leur avifaune sauvage et de leur attrait touristique, deux autres lieux ont été proposés au classement : « Brazia » et « Sebkhat Naâma ». En cette journée mondialement célébrée à Asla, l'association de wilaya APAE et le lycée sidi Ahmed Mejdoub ont élaboré une documentation didactique suivie par un forum de discussion sur l'importance des zones humides, leur biodiversité souvent menacée, notamment sur celle d'« Ain Ouarka » (une petite localité thermale de Asla).