Les tractations en cours devraient se traduire par un renversement du maire et son remplacement par l'un des élus les plus en vue du FLN. Le sort du maire actuel semble définitivement scellé. La formation d'un exécutif communal et l'attribution des postes de délégués à travers les membres de l'actuelle assemblée continuent de buter sur d'énormes difficultés qu'éprouve le maire à se trouver une majorité. Alors, le renfort d'un élu HMS et les indécisions d'autres membres de l'APC, qui pouvaient faire croire à la formation d'une coalition majoritaire, auront tout juste permis de reporter les échéances ; ce sont les négociations parfois à la limite du bon sens qui auront mis à mal la stratégie du maire. Ce dernier, qui semblait bénéficier d'un soutien inconditionnel des élus de son parti, vient de se rendre compte à son corps défendant qu'il n'en fût rien. Selon des sources proches de l'APC, il y aurait au moins 4 élus FLN qui auraient décidé de joindre leurs voix à celle de l'opposition, composée du FNA, du RND et du HMS. De quoi réunir au moins 14 voix qui permettraient au nouveau groupe de prendre les rênes de l'APC. Il reste toutefois à convaincre le maire de se retirer. L'option ne semble point lui convenir, ce qui l'aurait incité à prendre langue avec l'opposition. Selon quelques indiscrétions, la rencontre aura tourné court. Ses adversaires qui auraient, semble-t-il, conclu un pacte avec ses propres alliés du FLN, auraient rejeté sans ménagements la proposition du maire. Pour l'un des chefs de file de l'opposition, contacté par El Watan, le pacte négocié avec une partie des élus FLN devrait permettre de débloquer la situation et d'engager résolument l'APC dans la prise en charge effective de la gestion de la ville. Cependant, notre source soulignera qu'il n'appartient pas à cette coalition de désigner le maire, cette opération revenant d'office au parti ayant obtenu le plus grand nombre de voix. Il s'agit en l'occurrence du FLN dont la composante serait divisée en 3 groupes inégaux. Les tractations en cours devraient se traduire par un renversement du maire et son remplacement par l'un des élus les plus en vue du FLN. Le sort du maire actuel semble définitivement scellé. Car, même un retournement de situation à son profit ne durera pas longtemps. Toutefois, un arrangement de dernière minute n'est pas à exclure. Les différentes sources de pression et l'épée de Damoclès que constitue la dissolution, pourraient servir pour un temps. Il serait hasardeux de tenter, comme le font certains, de ressouder une majorité qui, à l'origine, était conçue pour ne pas tenir la route. Car il est indéniable que les principaux points d'achoppement se situent au niveau du FLN. Que des élus de ce parti aient fait un autre choix que celui désiré par l'actuel P/APC, ne trompe personne. Il était dans l'air du temps et il appartient à chacun de prendre ses responsabilités et de les assumer. La population qui suit avec amertume ces tergiversations et autres tractations attend de ces élus qu'ils s'assument pleinement.