Le nouvel hôpital 120 lits de Chelghoum Laïd est basé au niveau du POS 4 jouxtant la RN100 reliant Chelghoum Laïd et Ferdjioua, et s'étend sur une superficie de 2,23 ha. « Le projet, lancé au cours de l'année 2007, sera réceptionné vers la fin 2009, donc dans un délai qui ne doit pas excéder les 24 mois. Présentement, l'on est en pleine phase de validation des cahiers des charges concernant le volet VRD : voirie, électricité, AEP, aménagement des espaces et réseau d'assainissement, tout comme l'on a, d'ores et déjà, entamé les procédures d'acquisition des équipements », nous a confié, dernièrement, la directrice de wilaya de la santé publique, Dalila Zeghileche. « L'établissement hospitalier d'une capacité de 120 lits renfermera une zone d'hospitalisation (R+3) regroupant un bloc des urgences médicales avec un plateau technique complet, un laboratoire polyvalent, un pavillon d'exploration radiologique disposant d'un scanner et d'une endoscopie et, enfin, une aile réservée aux admissions », enchaîne notre interlocutrice, qui précise que le taux d'avancement des travaux avoisine actuellement les 80%. Selon les dires de cette même responsable, le futur hôpital 120 lits abritera, conformément aux recommandations du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en visite de travail et d'inspection dans la région au mois de novembre dernier, un centre d'hémodialyse de 16 lits afin de « soulager et atténuer les souffrances des hémodialysés qui n'ont que trop pâti de cette pathologie ». L'établissement hospitalier qui sera, en outre, doté de structures médicales basiques telles la maternité, la pédiatrie, la médecine interne, la réanimation, la chirurgie et les urgences, aura pour objectif essentiel, selon les projections de la directrice de la santé, de contribuer davantage à l'amélioration de la performance médicale d'un côté, et d'absorber les énormes déficits en matière de soins médicaux et de prise en charge constatés au niveau de certaines prestations comme les accouchements, l'orthopédie et la traumatologie, de l'autre. Le projet, incluant les études, la réalisation, le suivi et les équipements, en plus des corps communs, qui renferment une station d'épuration, une morgue, un incinérateur, etc., a nécessité une autorisation de programme (AP) de 150 milliards de centimes. Toujours d'après la vision de la DSP, un programme d'extension des urgences médicochirurgicales (UMC) est en voie de lancement au souci de développer d'autres formes de chirurgie, et partant, la maîtrise du volume ahurissant des polytraumatisés et des personnes accidentées. « A l'instar de la vaste opération de réhabilitation des polycliniques, l'épineuse équation du déficit criard en matière de spécialistes connaît, à son tour, un début de solution concernant, notamment, la pédiatrie et la pneumonie », a souligné, de son côté, M. Toufik Benmakhlouf, directeur du secteur sanitaire de Chelghoum Laïd.