Une délégation du Syndicat autonome de l'administration (Snapap) ainsi que celle de la section algérienne de Transparency International viennent de séjourner à Bali, en Indonésie, où s'est tenue une rencontre internationale sur la lutte contre la corruption. La manifestation, qui a eu lieu le 2 février et qui a réuni des représentants des sociétés civiles de 26 pays, a été organisée par une ONG internationale, à savoir La coalition de la société civile amis de la convention des Nations unies contre la corruption (Uncac). A l'issue des travaux, un document, appelé « Déclaration pour la protection des défenseurs de la lutte anticorruption », paraphé par l'ensemble de la conférence, devra servir désormais de « feuille de route » à la lutte « mondiale » contre la corruption. Il s'agira de « défendre les droits des défenseurs des anticorruptions, y compris les lanceurs d'alerte, et de protéger ceux qui font face à de graves menaces et à la répression », peut-on lire dans la déclaration de Bali. Les participants n'omettent pas de lancer un pressant appel à l'ONU demandant à celle-ci « de mettre en place une procédure au sein du système des Nations unies, telle que la nomination d'un rapporteur spécial sur la protection des avocats de lutte contre la corruption. Le cas échéant, « il serait aussi utile de mettre sur pied un groupe de travail sur la protection des avocats de lutte contre la corruption », préconise encore la conférence de Bali. Ont participé à la rencontre Mourad Tchiko du Snapap et Djilali Hadjadj de Transparency International section Algérie.