La cadence dans la réalisation des 188 logements du programme 2001 de l'AADL, situés à la nouvelle ville Ali Mendjeli, ne semble pas rassurer les bénéficiaires quant à l'attribution rapide de leurs nouvelles habitations. Ces derniers, qui ont pris attache avec notre rédaction, expriment leur désillusions par rapport « au retard avéré dans la livraison de ces logements, dont les travaux ont démarré en 2002 pour un délai de 18 mois, et qui devaient être réceptionnés fin 2003 ». Il y a lieu de souligner que le programme de l'AADL consistait en la réalisation de 2 500 logements selon la formule location-vente. Quatre entreprises ont été désignées pour les prendre en charge, à savoir l'entreprise chinoise CSCEC, Cosider, Sorest et Geco. Si les trois premières entreprises ont honoré leurs contrats, il n'en est pas de même pour Geco qui, selon nos interlocuteurs, étant chargée de la réalisation d'un quota de 428 logements, en achèvera uniquement 240, alors que les 188 autres, de type F3 et F4, resteront en suspens. « Nous avons constaté l'arrêt et l'abandon total du chantier sans motif apparent depuis 2005 », affirment les acquéreurs. Ces derniers ne manqueront pas d'attirer l'attention sur les conditions précaires dans lesquelles ils vivent actuellement. Et d'ajouter : « La majorité d'entre nous supportent des charges locatives allant à plus de 10 000 DA par mois ». Contacté à ce sujet, Abdelwahab Senoussi, directeur de l'AADL, tient à apporter des précisions, disant ceci : « Suite à des problèmes internes à l'entreprise Geco, empêchant une bonne cadence des travaux, nous avons procédé, en tant que maître d'ouvrage, à la résiliation, au mois de novembre 2007, du contrat avec cette entreprise ». Notre interlocuteur rassure en affirmant que des entreprises privées, auxquelles a été confié, à chacune, l'achèvement des cinq blocs des 188 logements, sont déjà en chantier depuis décembre dernier. « Les travaux sont en cours, et ils prendront fin le 3e trimestre de cette année », rassurera Abdelwahab Senoussi.