Une convention-cadre a été signée mercredi dernier entre l'université Saâd Dahlab de Blida et le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (Ceimi) au niveau du siège de ce dernier, sis au Club hippique de Blida. D'un côté, 64 professeurs, 101 maîtres de conférence, 12 professeurs ingénieurs, 11 docents sur un total de 1362 enseignants et de l'autre côté, près de 600 adhérents, 32 000 travailleurs, 200 milliards de DA de chiffre d'affaires. Chiffres imposants pour une région aux portes de la capitale et ouvrant sur le grand Sud. L'université a besoin d'appliquer son savoir sur le terrain et les industriels éprouvent, selon nombre d'entre eux, la nécessité d'un apport théorique leur permettant de coller en permanence aux nouvelles technologies. L'accord conclu mercredi dernier, sous le regard bienveillant du wali, qui a d'ailleurs souligné la nouvelle stratégie des industriels du Ceimi, peut devenir un exemple de collaboration. Le recteur de l'université Saâd Dahlab a évoqué l'importante somme – un milliard d'euros sur cinq ans – existante comme fonds national pour la recherche scientifique afin de « rehausser le niveau et servir de locomotive pour le développement du pays. » M. Baba Ahmed rappellera le nouveau système de formation – licence, mastère, doctorat – qui « sera à même de répondre aux attentes du secteur économique » et assurera que l'université peut offrir ses services dans le domaine de l'agroalimentaire, quelque peu spécifique à la région de la Mitidja. Des perspectives de collaboration qui ont trouvé leur aboutissement avec cette convention-cadre liant « la science locale et la production locale », selon les termes du président du Club Ceimi qui aura également souligné la nécessité de multiplier « les instruments qui tendraient à soutenir les entreprises pour leur mise à niveau ».