Les nouvelles dispositions du plan MEDA de soutien à la mise à niveau des entreprises privées ont été expliquées dans le cadre d'une journée d'information organisée par le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI) en partenariat avec Euro Développement hier au siège du Ceimi. Le programme MEDA est spécifique à la région méditerranéenne, comme l'ACP pour l'Amérique, les Caraïbes et le Pacifique, et est une contribution de la Commission européenne pour le développement à travers le monde. Le CEIMI, ce sont plus de 500 PME-PMI et 30 000 travailleurs ainsi que 180 milliards de dinars de chiffre d'affaires, c'est dire l'importance et l'urgence d'une mise à niveau adéquate et exigeant du temps. La priorité de l'heure dans le cadre de l'intégration au marché européen passe également par cette mise à niveau qui se veut une vision offensive à moyen terme du produit algérien. Les intervenants du programme Euro Développement de la PME - Edpme - , à leur tête le directeur Olivier de Velp, ont tracé les contours de cette mise à niveau avec toutes les actions déjà enregistrées, les contraintes rencontrées, les difficultés et les rares succès enregistrés. Il sera appris que cinq banques partenaires ont déjà signé la convention avec le Fonds de garantie - Fgar - et quatre autres avec lesquelles les négociations sont sur le point d'aboutir. L'accompagnement par des actions de formation et par l'assistance technique vise l'offre d'une sorte de label validant le dossier financier. M. de Velp était clair à la fin de la journée : « Nous constatons depuis un mois beaucoup de frémissement chez les entrepreneurs », voulant ainsi expliciter la mise en place effective du Fonds de garantie qui manquait tant aux entreprises afin de négocier de nouveaux crédits avec les banques. Le programme MEDA apporte son appui avec des dispositifs et des outils ainsi que les crédits pour la mise à niveau et qui avaient été explicités par M. Thézé, expert responsable du volet financement des PME. Les modalités, le cadre général ainsi que les bénéficiaires avaient été explicités aux dizaines de membres du Ceimi présents et qui n'avaient pas hésité à poser quelques questions d'éclaircissement, notamment dans le devenir des entreprises à caractère familial, le volet juridique de création d'entreprises pouvant bénéficier de l'assistance. M. Thézé et les autres intervenants rassureront les présents sur « l'assistance aux hommes et non aux entreprises ». Les dirigeants du Ceimi ont déclaré, à travers M. Safar, que les adhérents avaient besoin d'éclaircissements sur certains points à travers cette journée d'information qui va être répercutée à travers le site Web du club et la revue bimestrielle dont le numéro 18 avait été distribué durant les interventions.