Une journée de communication et de débats a été organisée hier à la bibliothèque centrale de l'université Saâd Dahlab de Blida sur le partenariat université-entreprises. Un an après la signature de la convention de partenariat entre cette université et le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), les organisateurs parlent toujours de « perspectives de partenariat concret » et de « concrétisation effective de toutes les actions prévues ». Cela voudrait-il dire que tout ce qui a été réalisé pendant cette année n'était pas concret ? En effet, les observateurs notent que les deux parties auraient pu mieux faire ; « vu la taille des deux partenaires et des espoirs nés après la signature de la convention, il y a de quoi être déçus », pensent des enseignants-chercheurs que nous avons rencontrés. D'autres pensent qu'« il faut laisser plus de temps aux deux parties pour voir aboutir un tel partenariat, car il s'agit d'un véritable challenge où chacun des deux partenaire devrait y gagner ». La nouvelle architecture du système LMD, mise en place depuis cinq ans en Algérie, repose en partie sur les transferts réciproques de connaissances et leur mise en œuvre entre les universitaires et les industriels. A défaut de résultats spectaculaires, les deux parties ont décidé de renforcer cette dynamique par le mise en place prochaine de l'incubateur de l'université de Blida qui va accompagner les porteurs de projets pour les concrétiser en milieu industriel. Un comité de suivi a été installé pour l'identification, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation des actions engagées dans le cadre de cette collaboration. Les organisateurs de ces débats espèrent enfin tracer une feuille de route pour la concrétisation effective de toutes les actions retenues.