Plus de 320 000 personnes sont atteintes du virus de l'hépatite C en Algérie, mais ce chiffre ne reflète pas la réalité », c'est ce qu'a déclaré Abdelhamid Boualleg, président de l'association nationale SOS hépatite, lors d'une journée de formation et information, tenue hier à la salle de conférences Hammi Belgacem d'El Oued. Des professeurs, spécialistes, maîtres-assistants, médecins généralistes et des dizaines d'autres participants, venus des wilayas de Biskra, Ouargla et Ghardaïa, ont pris part à ce colloque médical. Des conférences ont été présentées par deux professeurs et six maîtres-assistants, venus d'Alger. Selon le président de l'association, les principaux thèmes débattus lors de cette journée sont la prévention, sensibilisation médicale et prise en charge des malades portant le virus de l'hépatite. Le porte-parole de l'association a déclaré que la prise en charge des malades par le ministre de la Santé reste toujours insuffisante, puisque le coût du traitement d'un patient dépasse les 140 millions de centimes par an, alors que l'Etat n'a déboursé que 300 milliards de centimes, comme c'est le cas de cette année, précise-t-il. La précarité de la situation des atteintes d'hépatite et l'insuffisance de la prise en charge ont poussé les responsables de l'association à prendre d'autres mesures pour lutter contre la maladie. Sur ce point, les conférenciers ont insisté sur la grande importance de la prévention et les campagnes de sensibilisation, mais aussi l'organisation de journées de formation et d'information en faveur des infirmiers et psychologues pour prendre en charge les malades.