A la faveur de la reforme de la santé et de la mise en place d'une nouvelle carte sanitaire, les quatre secteurs sanitaires de la wilaya ont complètement disparu, dès le 1er janvier dernier. Ils cèdent la place à de nouvelles directions indépendantes les unes des autres. Ainsi, les cinq hôpitaux de Chlef, Ténès, Chettia et Sobha deviennent des établissements publics hospitaliers totalement autonomes, dotés de leur propre staff directionnel et d'un budget nécessaire à leur fonctionnement. A titre d'exemple, les deux hôpitaux du chef-lieu de wilaya étaient gérés par un seul directeur, lequel s'occupait également des centres de santé et des polycliniques. Ceux-ci ont bénéficié, eux aussi, du même statut, puisqu'ils sont désormais regroupés en établissements de soins de proximité, au nombre de sept, repartis à travers la wilaya. Ils devraient disposer des moyens humains et matériels nécessaires afin de pouvoir répondre efficacement à leur nouvelle mission. Selon les cadres de la santé, les nouvelles dispositions visent à rapprocher davantage les structures sanitaires des citoyens, dans le but d'assurer une prise en charge convenable des malades, qu'ils soient dans les zones urbaines ou rurales.