Le centre culturel de Meskiana à l'arrêt Depuis plusieurs mois, le chantier du centre culturel de Meskiana est à l'arrêt, pourtant les travaux comptant pour les gros œuvres sont presque achevés. Ayant bénéficié d'une enveloppe de 19 MDA, le centre culturel devait, une fois inauguré, permettre la relance des activités culturelles. Il existe à Meskiana une pléiade de jeunes talents qui n'attendent que ce centre pour concrétiser leurs rêves, et « prendre part aux activités culturelles que leur offrira l'espace du centre avec ses différents ateliers », nous dit-on. Mais ce qu'ils attendent par-dessus tout c'est de disposer d'une vraie salle des fêtes, d'autant que Meskiana n'en a jamais eu, quoique sa population dépasse les 35 000 habitants. « A quand la reprise des travaux ? » se demandent les jeunes. La crainte des fellahs A la sécheresse qui sévit depuis plus d'un mois s'ajoute une période de gel dont les effets sur certaines cultures sont néfastes. Ce qui craint par-dessus tout la gelée c'est l'opentia (cactus) ou figuier de barbarie. Au cours de l'été passé, la cueillette du fruit a été des plus maigres. Cette saison, le manque de pluies fait craindre le pire aux fellahs qui ont sué sang et eau pour labourer et emblaver leurs champs. Pourtant, avec ses 361 688 ha de surface agricole utile (SAU), Oum El Bouaghi se classe parmi les premières wilayas productrices de céréales. La production céréalière reste, toutefois, tributaire de la pluviométrie qui, bon an, mal an, reste comprise entre 350 et 500 mm par an. Chaque saison, ce sont un peu plus de 200 000 ha qui sont emblavés, le reste demeurant au repos. Les communes qui disposent de grandes superficies céréalières sont Oum El Bouaghi avec 21 313 ha, Aïn Zitoun avec 16 100 ha, Berriche avec 16 817 ha, Ksar Sbahi et Aïn Babouche avec respectivement 9 343 et 9 396 ha. Pour revenir au spectre de la sécheresse, les agriculteurs gardent encore espoir. L'ondée salvatrice de jeudi dernier, bien que faible et insuffisante, ouvre grandes les portes de l'espérance.