L'opération de réaménagement de 750 chalets inoccupés, réalisés parmi les 7693 constructions préfabriquées destinées au relogement des sinistrés du séisme du 21 mai 2003, vient d'être lancée dans la wilaya, a déclaré, jeudi, à l'APS, M. Ahmed Taïbi, chef de l'unité de gestion des chalets à l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Hussein Dey. « L'opération réaménagement avait déjà été entamée, il y a deux mois, avec une première tranche de 166 chalets, dont le taux d'avancement des travaux a atteint 80% », a précisé le même responsable qui indique que les travaux toucheront le reste des chalets implantés sur 26 sites à travers 11 communes relevant de cinq circonscriptions administratives : celles de Baraki, Chéraga, Rouiba, El Harrach et Dar El Beïda. Cette opération est dictée par la dégradation de ces chalets, a ajouté M. Taïbi qui note que les travaux de cette première tranche ont été confiés à cinq entreprises chargées de rénover aussi bien l'intérieur que l'extérieur de ces habitations, notamment la plate-forme, généralement endommagée. Une fois le réaménagement achevé, l'OPGI procédera à la location de ces chalets à raison de 25 DA le mètre carré, a indiqué ce responsable qui a souligné que l'OPGI appliquera une nouvelle formule de notation qui sera prise en compte pour l'octroi des nouveaux logements en dur, pour encourager les futurs occupants à préserver l'état de ces chalets. Par ailleurs et selon M. Taïbi, les chalets qui ont servi de centre de transit pour les familles dont les demeures ont été endommagées lors du séisme de mai 2003, abritent encore 700 familles, « en dépit de l'achèvement des travaux de réhabilitation de leurs habitations ». Dans ce contexte, ce responsable souligne qu'un recensement s'impose pour cerner cette situation et identifier les familles qui méritent d'occuper ces chalets, faisant remarquer que certaines familles détiennent, depuis 2003, les clés des chalets qu'elles n'ont jamais occupés. A ce titre, il a cité l'exemple du site Ali-Amrane 6, commune de Bordj El Kiffan, occupé jusqu'à présent par des citoyens, dont les habitations ont été restaurées, précisant que ces derniers ont reçu des mises en demeure. M. Taïbi a également évoqué les pertes subies par l'OPGI dans la gestion de ces chalets qui mobilisent près de 140 personnes entre gardiens et gérants des sites, outre les femmes de ménage.