Lutte conte l'alphabétisme Plus de 13 000 nouveaux inscrits en 2007Cette embellie est liée à la stratégie développée par les pouvoirs publics et prolongée sur le terrain par le travail titanesque accompli par les associations de lutte contre ce fléau. Le directeur de l'office national d'alphabétisation et de l'enseignement pour adultes (ONAEA), Ferhat Boucheffa, a rappelé à cet effet que l'Etat algérien a, lors du conseil de gouvernement du 23-01-2007, « pris le taureau par les cornes » en allant dans le sens d'une stratégie intelligente visant l'éradication graduelle du mal, soit sa réduction de 50% vers l'horizon 2012, conformément à la convention de Dakar tenue en 2002 et à laquelle l'Algérie a souscrit. Dans cette perspective, l'objectif de l'ONAEA d'inscrire 8% de la population analphabète estimée à 152 480 (hommes et femmes), selon le recensement de 1998, a été réalisé à plus de 100%, puisque sur les 12 198 inscriptions prévues, 13 371 ont été réalisées, dont 13 105 nouveaux inscrits (12 668 femmes et 437 hommes) du niveau I au 31-12-2007. Un bond quantitatif impressionnant dépassant les 500%, comparativement à l'exercice 2006/2007 qui a enregistré pas plus de 2 400 inscriptions. « Les actions de vulgarisation et de sensibilisation initiées au profit de la population illettrée, le mois d'août dernier, ainsi que celles programmées à l'occasion du 8 novembre, journée mondiale de lutte contre l'analphabétisme, et le 8 janvier, journée arabe, ont contribué largement à atteindre cet objectif », a souligné F. Boucheffa. Le petit paradoxe réside, selon notre interlocuteur, dans le fait que 8 389 des apprenants, dont 8 150 sont des femmes, proviennent des zones urbaines, alors que 4 982, dont 4 784 de sexe féminin, sont issus du monde rural. Six associations au total, dont trois nationales : Iqra, El Irchad Wa El Islah et les Scouts musulmans algériens (SMA), auxquelles il faut ajouter les intervenants de la DJS et du secteur des affaires religieuses, officient à la mise en exécution des programmes d'enseignement. Quant aux activités de l'antenne de l'ONAEA, elles touchent 9 140 apprenants, dont 43 de sexe masculin encadrés par 372 enseignants dont 2 hommes. Outre une vingtaine de bénévoles, la contractualisation de 537 enseignants titulaires du bac et de la licence et la rémunération des encadreurs, à raison de 225 DA/heure pour les licenciés et 180DA/heure pour les détenteurs du baccalauréat, dans la limite de six heures par semaine, conformément au décret exécutif 084/296, ont boosté la problématique de résorption de l'analphabétisme et créé une motivation supplémentaire chez les femmes qui ne rechignent plus à faire le porte-à-porte dans le cadre de la sensibilisation. « Néanmoins, il est impératif que l'on se penche sur les problèmes d'insuffisance de moyens matériels et humains, ainsi que le manque patent de salles et d'espaces de cours », a conclu le premier responsable de l'ONAEA. Trois morts et six blessés dans une collision Trois personnes mortes appartenant à une même famille et six autres blessées, dont A. Z., un enfant de 8 ans, polytraumatisé et dont l'état est jugé critique, tel est le bilan de l'accident meurtrier survenu vendredi dernier à 19h40 sur la RN79 reliant Mila à Ferdjioua, à hauteur de mechta Boudjerrar dans la commune de Zeghaïa, a-t-on appris de la direction de la Protection civile. L'accident, ajoute la même source, s'est produit lorsque deux véhicules, une Peugeot 104 et un camion à bennes de marque Hyundai, sont entrés en collision tuant sur place deux passagers, A.M. (une fillette) et A.W., (un garçon) âgés respectivement de 2 et 7 ans, alors qu'une femme répondant aux initiales de S. B. décédera à l'hôpital de Mila. Les deux autres occupants du véhicule touristique, ainsi que le conducteur du camion et ses deux accompagnateurs s'en sortiront avec des blessures plus ou moins graves, indique-t-on. Les corps des victimes ont été transportés par les éléments de l'unité principale de la Protection civile vers la morgue de l'hôpital de Mila, alors que les services de la gendarmerie nationale du chef-lieu de wilaya et de la brigade de Zeghaïa, présents sur les lieux du sinistre, ont ouvert une enquête pour définir les circonstances exactes de ce drame.