Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports a inspecté, au cours de sa visite entamée depuis trois jours, de nombreux projets relevant de son département. Au quartier de la Barga, il a inspecté le projet de réalisation d'un stade d'athlétisme, lancé depuis mai 2007, pour un montant de 65 millions de dinars. Le stade est mitoyen de l'ancien hôpital de 600 lits inachevé depuis la fin des années 1970, dit « Titanic ». Propriété juridique du secteur de la Santé, une réflexion est cependant engagée en vue de son transfert et sa récupération par le MJS pour faire de l'immense structure un centre de regroupement sportif de la wilaya. Le ministre a ensuite visité l'ancien CIAJ transformé en office des établissements de jeunesse. L'office regroupe plusieurs activités et animations des associations féminines qui exposent leurs produits traditionnels. Il est aussi doté d'une salle Internet, d'une bibliothèque et d'une section de lutte contre l'analphabétisme, dirigée par des bénévoles. Une future cellule audiovisuelle semi professionnelle pour la production de documentaires et la conception des affiches publicitaires sera créée et pour laquelle le ministre a donné son accord de principe. Le ministre a été assailli par des associations en difficultés financières et par la situation sociale précaire des animateurs sportifs. Le cas particulier d'un entraîneur en sport de combat, âgé de 34 ans, en chômage mais diplômé en comptabilité et encadrant 104 enfants, a particulièrement attiré l'attention du ministre. Sa situation sera prise en charge par les autorités locales, a ordonné le ministre. Mais, vis à vis des autres associations réclamant des soutiens financiers, le ministre a déclaré : « Notre priorité ira d'abord à la formation et à la relance du sport scolaire et non pas aux compétitions qui jusqu'ici n'ont pas donné les résultats escomptés. Et la coupe d'Afrique de laquelle l'Algérie a été exclue est la parfaite illustration de la faiblesse de notre sport ». Ils ont été une vingtaine d'ouvriers, de personnels d'entretien et de femmes de ménage à l'OPOW (établissement à caractère administratif autonome) à interpeller le ministre sur leur situation professionnelle précaire, car rémunérés au filet social depuis plus d'une dizaine d'années à 3000 DA/ mois. « Les postes budgétaires sont accordés, comme vous le savez, par le ministère des Finances. Nous allons voir ce que l'on peut faire compte tenu des priorités », a répondu le ministre.