Découverte de 5 obus militaires au port de Annaba Cinq obus datant de la période coloniale ont été découverts dimanche dernier au port de Annaba par des travailleurs de la société Sotram-Est en charge d'un projet d'extension. D'un poids de 140 kg chacune, d'une longueur d'un mètre et de 40 centimètres de diamètre, les cinq engins explosifs ont été isolés sans encombre et transférés vers une base militaire par des artificiers. Rappelons que quatre autres obus similaires ont été découverts en janvier dans la décharge publique de Berka Ezzerga de Annaba. Ces ogives avaient été mises au jour par un groupe de jeunes spécialisés dans la récupération des matériaux recyclables dans le plus grand espace de dépôt d'ordures ménagères de la wilaya. Informés par les auteurs de cette trouvaille, les éléments de la brigade de la gendarmerie d'El Bouni territorialement compétente avaient procédé à la récupération de ces dangereuses bombes. C'est la troisième fois en l'espace de deux mois que des bombes de ce type sont découvertes à Annaba. La Pme-Pmi au détriment du sport La foire de la Pme-Pmi qui a ouvert ses portes hier au niveau de la salle omnisports Bâaziz (Blida) a été très mal accueillie par les sportifs de la région. La raison, la mobilisation de cette salle d'une manière inopinée, pour les besoins de la manifestation pendant plusieurs jours, alors que des athlètes de différentes disciplines ont été contraints de retourner bredouilles jusqu'à nouvel ordre. « Les foires sont périodiques au niveau de la salle Bâaziz et cela nous prive de sport et nous sommes contraints d'annuler carrément des éliminatoires, comme c'est le cas actuellement. Le matériel déposé endommage même le tapis de la salle, lequel coûte près de 400 millions de centimes », nous dira un sportif. Ce dernier insiste pour une note ministérielle interdisant l'utilisation de salles de sport à des fins commerciales et lucratives, laquelle semble toutefois être aux oubliettes. Les activités de l'Association algérienne des technologies L'Association algérienne des technologies de l'information (AITA) organise aujourd'hui à Alger une conférence sur la gestion de la relation clients. Conscientes des enjeux économiques auxquelles elles sont confrontées mais également de la valeur de leur patrimoine clients, les directions générales placent désormais cette relation au centre de toutes leurs préoccupations. La conquête de nouveaux clients n'est plus suffisante pour assurer la croissance des revenus des entreprises. L'amélioration de leur compétitivité, de leur performance et de leur rentabilité passe désormais inévitablement par la fidélisation de leur base clients installée. L'AITA a été créée en 2004 et rassemble les plus importantes entreprises exerçant dans le domaine des TIC. Mohamed Antri Bouzar, président de AITA, a récemment mis l'accent sur l'absence chronique d'indicateurs en Algérie, condition sine qua non pour établir une stratégie de développement cohérente des TIC en Algérie. Vente anarchique des puces et harcèlement téléphonique Une émission de la Chaîne I sur la téléphonie mobile a regroupé hier les représentants des trois opérateurs ainsi que celui de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Il a été abordé les résultats du passage à la nouvelle numérotation, une opération qualifiée de « réussie ». Les opérateurs ont ainsi procédé aux opérations de basculement des commutateurs et des différentes plateformes de services. Des équipes techniques ont travaillé sans relâche depuis une semaine pour préparer et procéder au basculement. Il a été aussi question de l'opération d'assainissement quant au respect des procédures d'identification des acquéreurs des puces, condition, faut-il le rappeler, exigée par les dispositions des cahiers des charges de ces opérateurs. Le boom sans précédent de la téléphonie mobile en Algérie ainsi que son accès facile ont apporté leur lot de mésaventures : la vente anarchique de puces, le manque de rigueur dans leur distribution et le harcèlement téléphonique.