La gestion financière de la commune de Safel El Ouidène (daïra de Bir Bouhouch) a récemment fait l'objet d'une enquête judiciaire, menée sur la base de doléances adressées par des élus de la même commune aux différentes instances, et dans lesquelles ils reprochent à leur P/APC plusieurs anomalies dans certains dossiers administratifs et l'utilisation des biens de la commune à des fins personnelles. Une source proche du P/APC a indiqué, par contre, qu'il s'agit d'une ancienne enquête que certains élus de la commune, en mal d'ancrage populaire et déçus par les résultats des dernières élections, tentent vainement d'exploiter pour des scoops programmés et sans effet sur l'opinion publique. Et d'arguer : « Les services compétents, qui ont mené leur enquête pendant plusieurs mois, viennent de présenter tout le dossier à la justice qui prononcera son verdict prochainement ». Nous venons d'apprendre, par ailleurs, qu'une autre enquête judiciaire sur la gestion administrative et financière concernera des élus de la commune de Ragouba, dont l'actuel P/APC. La réalisation de quelques projets d'utilité publique dans des conditions contestées, des transactions douteuses, des marchés attribués sans consentement des autres membres de l'exécutif communal sont autant de dépassements enregistrés par les enquêteurs. A rappeler que le P/APC de la commune de Sidi Fredj a été remplacé suite à des poursuites judiciaires pour mauvaise gestion et non-respect du code des marchés, et un élu de l'APW placé sous contrôle judiciaire pour dilapidation de deniers publics comme chef d'accusation principal. Le blocage des communes de H'nencha et Taoura illustre un autre phénomène qui a récemment atteint la cime de sa courbe, puisque chaque partie refuse une quelconque concession. C'est dire toute la fragilité des partis politiques à Souk Ahras, où le choix des candidats aux assemblées communales, surtout, obéit à l'allégeance à des paramètres incompatibles avec la qualité du poste avec un zeste de tribalisme, sinon de népotisme.