1- L'affirmation selon laquelle CNAN Group n'arrive pas à redresser la barre est dénuée de tout fondement. Contrairement à ce que vous avancez, l'ensemble des filiales de CNAN Group sont aujourd'hui bénéficiaires, à l'exception de CML. 2- Le processus de privatisation se poursuit normalement. Un contrat de cession d'actions a déjà été signé en septembre 2007 avec le groupe Pharaon. Toutes les obligations ont été exécutées, notamment le paiement effectif des actions, la réparation de tous les navires immobilisés, la préservation des emplois sédentaires et marins. 3- Le contrat de cession d'actions de CNAN Med à la société Dario Perioli vient d'être finalisé le 27 février 2008, sous l'égide de la SGP Gestramar et sera signé dans les tout prochains jours. 4- S'agissant du contrat de CNAN Nord avec le groupe Gofast Aigle-Azur, les négociations sont pratiquement achevées sous réserve de l'approbation par le CPE de certaines modifications qui devraient être apportées à la résolution initiale. Enfin, pour ce qui est de CML, le soumissionnaire s'est officiellement désengagé et le dossier se trouve au niveau des pouvoirs publics pour une prise de décision finale quant à l'avenir de cette filiale. 5- Dans l'article intitulé « De la filialisation à la cession », l'auteur de l'article évoque un schéma complètement dépassé, puisque les filiales ASMC (Algerian Ship Management Company), CNAN maintenance, CNAN Bulk, Naseo, Nalco ont été dissoutes depuis plusieurs mois. 6- Les navires vraquiers appartenant à IBC ont été frétés en bareboat par cette dernière à Leadarrow (filiale de CTI), conformément aux dispositions du protocole d'accord négocié et signé par la SGP Gestramar et CNAN Group en date du 27 décembre 2006. Il faut savoir que dans ce cadre, les soutes, les frais fixes d'exploitation (salaires, assurances, entretien et réparation des navires) sont à la charge exclusive de l'affréteur. Les chartes parties correspondantes ont été signées le 24 juillet 2007. Entre les deux dates, les navires étaient immobilisés dans les ports algériens, engendrant des coûts fixes très importants pour la compagnie (plus de 50 000 USD/jour) Les conditions de ces frétements sont prévues dans le protocole d'accord et reprises dans le contrat de cession d'actions. Elles correspondent globalement à 20% de la valeur des navires, déterminée par 2 experts dont l'un a été désigné par la justice, et ce, quelles que soient les conditions d'exploitation commerciales de ces derniers ainsi que le niveau international du marché des frets. Concernant le navire El Hadjar, la livraison aux partenaires de ce dernier était assujettie à l'exigence faite à l'affréteur d'effectuer un dernier voyage pour le compte de l'OAIC afin de permettre à CNAN Group de respecter ses engagements commerciaux envers cet office. Mohand Issad : Avocat Conseil de CNAN Group