Les huit familles occupant des constructions illicites au village Akid Otmane (ex-Cap Carbon), étaient destinataires de mises en demeure qui leur ont été adressées par les responsables de la Daïra. « La nature du terrain squatté nous a dicté le recours à la démolition de toutes les constructions érigées d'une façon informelle, comme unique solution pour récupérer le terrain et l'investir dans des projets à vocation touristique », apprend-on de sources responsables. « Nous tiendrons à respecter toutes les procédures, y compris les mises en demeure, avant d'appliquer la loi », indique-t-on. Jusqu'à l'heure actuelle, la date de démolition n'a pas encore été dévoilée par les services compétents. D'après les estimations de nos sources, plusieurs facteurs seront pris en charge avant d'entamer l'opération de destruction des bâtisses, entre autres les conditions climatiques afin d'éviter aux familles expulsées d'être exposées au froid. D'ailleurs, tous les éléments relatifs à ce dossier étaient à l'ordre du jour de la dernière réunion qui s'est tenue au siège de la Daïra d'Arzew, en présence des services de sécurité, pour prendre en charge la démolition des bidonvilles. « La primauté de certains aménagements des voies inscrits dans le cadre de la revalorisation du secteur du tourisme au niveau cette zone balnéaire nous impose d'entamer une opération de démolition des constructions anarchiques ». Rappelons qu'après avoir reçu les mises en demeure, les familles concernées ont observé un sit-in, dimanche dernier, devant le siège de la Daïra pour s'opposer à l'arrêté de démolition de leurs bâtisses. Elles ont été reçues par les représentants de cette institution qui leur ont promis d'étudier leurs cas. Dans le cadre de l'éradication des constructions anarchiques qui ont fait que la totalité du patrimoine de l'APC a été squatté par des particuliers, une commission sera installée pour justement s'enquérir des constructions suspectes.