Dans les villes de la région d'Oum El Bouaghi, comme Aïn M'lila, Aïn Fakroun et Aïn Beïda, là, en tous les cas, où les transactions commerciales sont plus ou moins florissantes, nous assistons à l'ouverture de nouveaux magasins par-ci, de nouvelles boutiques par-là. Voyant, sans doute, les choses marcher, tout le monde s'improvise commerçant. Des ouvertures sont aménagées un peu partout. Des magasins poussent comme des champignons. Le chaland, le badaud ou le client potentiel y trouve tout ce qu'il veut. Il n'a que l'embarras du choix devant un si grand nombre de boutiques qui proposent vêtements, souliers, articles de ménage, parfums et divers objets d'usage courant. A Aïn Beïda, toutes les anciennes ruelles du centre-ville se sont transformées en un véritable bazar où, en plus des boutiques, les marchands ont investi à qui mieux mieux les trottoirs et même une partie de la chaussée. Du matin au soir, les rues ne désemplissent pas de clientes, car c'est surtout l'article féminin qui est exposé dans les vitrines, sur les étals et à même le sol. A Aïn Fakroun, le nombre impressionnant de garages transformés en bazars attire des nuées de clients venant de toutes les régions voisines. Les prix ici sont supposés être les plus bas, d'où un rush continuel d'acheteurs. Cette ville est devenue, depuis quelques années, la plaque tournante du prêt-à-porter importé, surtout de Chine.