Le Conseil national des enseignants contractuels (CECA) a appelé hier les enseignants contractuels à participer à un sit-in demain à 14h devant le ministère de l'Education nationale. Ce syndicat, affilié au Syndicat autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP), motive cette action par « le désarroi » des enseignants contractuels vis-à-vis d'une situation qu'il qualifie de « catastrophique » et pour demander le droit à l'intégration de ces fonctionnaires de l'éducation nationale. Dans cet appel, dont une copie est parvenue à la rédaction, le CECA s'est interrogé sur les raisons du maintien dans la précarité de cette catégorie de fonctionnaires de l'éducation. Pour rappel, les enseignants contractuels ayant pris part au débrayage de trois jours organisé les 24, 25 et 26 février dernier ont été, dit-on, licenciés et des ponctions de six jours sur les salaires des protestataires ont été appliquées par le ministère de l'Education. Interrogé la semaine dernière sur la situation des enseignants contractuels qui avaient observé la grève, le chef du gouvernement avait expliqué que ces enseignants ont des « contrats à durée déterminée qui seront renégociés à la fin de cette durée ». Une déclaration que beaucoup de grévistes ont interprétée comme une menace.