Le conseil national des enseignants contractuels n'entend pas de sitôt enterrer la hache de guerre. Dans un communiqué rendu public hier, le syndicat des enseignants contractuels affilié au Syndicat national autonome des personnels de l'administration (Snapap) a décidé, à l'issue de la réunion de son conseil national, de reprendre à partir de dimanche prochain la protestation. Le syndicat justifie le recours aux actions de protestation par le maintien du statu quo sur les principales revendications formulées par la corporation. Les enseignants contractuels s'insurgent contre la non-publication des résultats du concours organisé en décembre 2009 et tiennent pour responsable de ces « atermoiements », le ministère de l'Education nationale. Le même syndicat dénonce le « harcèlement » que subissent les syndicalistes du Snapap (les délégués syndicaux de Tamanrasset ont été entendus par la gendarmerie), les retards récurrents dans le versement des salaires et le congédiement (à Mila) d'enseignants contractuels, licenciés en gestion et sciences économiques, alors que ces derniers capitalisaient plus de dix ans d'expérience. Le syndicat des enseignants contractuels exige par ailleurs que soit clarifiée la question des primes et indemnités dont cette catégorie ne jouit toujours pas.