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Elle serait plus faible qu'il y a cinq ans
L'armée américaine se fait du souci
Publié dans El Watan le 10 - 03 - 2008

C'est difficile à croire, mais l'une, sinon la plus forte armée du monde, se fait du souci. Et même beaucoup, si l'on en croit ses officiers qui assurent que leur armée manque d'effectifs et aussi de moyens.
Cela paraît tout simplement invraisemblable, certaines approches sont insaisissables ou encore infondées. En 1990 à titre d'exemple, on a tenté de faire croire que l'Irak avait la quatrième armée du monde. Un mensonge, puisque cette armée s'écroula pratiquement sans combattre en janvier 1991, défaite justement par l'armée américaine. En ce qui concerne les faits, les officiers américains sont inquiets de l'état de leur armée, après les années de guerre en Irak et en Afghanistan, et estiment qu'elle n'est pas en mesure de faire face à un nouveau conflit, selon une étude publiée en mars par le magazine Foreign Policy. Quelque 60% des officiers interrogés estiment que l'armée américaine est plus faible aujourd'hui qu'il y a cinq ans, selon cette enquête réalisée par le Center for a New American Security en décembre et janvier auprès d'un échantillon non représentatif de 3437 officiers d'active ou à la retraite. Si 64% des officiers assurent que le moral reste bon et 56% rejettent l'idée que les deux guerres aient « brisé » l'armée américaine, 88% estiment qu'elles ont dangereusement sollicité les effectifs et 80% déclarent qu'il serait « déraisonnable » d'envisager un conflit supplémentaire. Quelque 37% d'entre-eux estiment que l'Iran est le pays qui a le plus bénéficié de la guerre en Irak, devant la Chine (22%) et les Etats-Unis (19%). En matière de stratégie, ils infligent en moyenne un 3,3 sur 10 au choix de limiter le nombre de soldats engagés dans l'invasion de l'Irak en mars 2003, et un cinglant 3,1 à celui de démanteler l'armée irakienne. Cependant, la quasi-totalité (88%) juge « positive » la stratégie des renforts mise en place il y a un an par le général David Petraeus. Pour encourager le recrutement, 78% sont favorables à l'idée de promettre la citoyenneté aux titulaires d'une carte verte, 58% à celle d'engager les titulaires d'un brevet et non plus seulement d'un bac et 47% verraient d'un bon œil une augmentation de la prime d'engagement ou de la limite d'âge. Mais en réalité, où se situent les points faibles de l'armée US, puisqu'il faille parler ainsi ? C'est une armée, relèvera-t-on, qui ne cesse de se moderniser, comme l'a prouvé tout récemment la destruction d'un satellite par un missile tiré depuis un navire. C'est la guerre des étoiles, pudiquement appelée missiles anti-missiles. C'est aussi, comme l'ont prouvé les conflits en Irak et en Afghanistan, des guerres à distance, puisque des cibles dans ces pays sont souvent frappées depuis des navires US bien loin positionnés. C'est aussi l'esquisse d'une nouvelle doctrine avec un redéploiement, notamment, en Europe, qui ne suscite pas une franche adhésion. La Russie notamment s'y oppose et que cela se déroule dans le cadre de l'OTAN ou de simples relations bilatérales avec les Etats-Unis, elle dit son opposition à l'intégration au sein de l'Alliance d'anciens membres de l'ex-URSS ou alors d'accords militaires qui permettraient aux Américains de disposer de bases, du moins de facilités, comme pour l'installation de bases de missiles. Reste aussi la dernière formule, celle de la sous-traitance et même de la privatisation de la guerre, comme c'est le cas en Irak (voir encadré). Il est vrai que la conduite de la guerre en Irak produit un mauvais effet quand des stratèges assuraient, en 2003, qu'elle serait de courte durée. Cela fera quatre année que l'armée US y est engagée avec les pertes qu'elle n'avait jamais dû imaginer.

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