Les 36 concessions agricoles ouvertes au niveau de Brezina, Boussemghoun et Chellala, qui s'étendent sur 167 400 hectares, sont consacrées à la revalorisation de la phoenisciculture, moyen de subsistance traditionnel. Réunie pour sa première session ordinaire, l'Assemblée Populaire de la Wilaya d'El-Bayadh s'est penchée sur le bilan de la direction des Services Agricoles, après examen et validation du budget préliminaire pour l'exercice en cours, qui fait ressortir des recettes de l'ordre de 124 462 315 DA provenant des rentrées fiscales dues aux trésor public et aux dépenses évaluées à 113 457 980 DA. L'enveloppe financière allouée aux différents programmes de développement, tous secteurs confondus, avoisine les 16 milliards DA, dont le fonds des Hauts Plateaux retient plus du quart, soit 4 874 millions DA qui doivent servir à la mise en oeuvre de 179 opérations. Tandis que les 62 autres projets sectoriels inscrits dans le court terme engageront 14 614 615 000 DA et les 33 prévus dans le cadre des Plans Communaux de Développement nécessiteront la somme de 1 465 000 000 DA. Ressources bonifiées de près de 80 milliards de cts que se repartissent le futur centre universitaire, à hauteur des 2¼ 3 et l'entretien et l'ouverture de routes pour briser l'isolement des communes enclavées, avec le tiers restant. Le point suivant de l'ordre du jour s'était étendu à la récapitulation, par le membre de l'exécutif en charge du secteur, des activités pilotées par l'administration des Services Agricoles, dont la plus prometteuse reste l'introduction d'une nouvelle pratique agraire dans la steppe, avec la plantation de 400 oliviers à l'hectare, sur une superficie de 750 hectares qui doit être portée dans les années à venir à 3 340 hectares pour un investissement prévu de 328 millions de DA. Les 36 concessions agricoles ouvertes au niveau de Brezina, Boussemghoun et Chellala, qui s'étendent sur 167 400 hectares, sont consacrées à la revalorisation de la phoenisciculture, moyen de subsistance traditionnel dans ces palmeraies. La question nodale des terres mises en défens pour la survie de la vocation agro-pastorale de la région, évoquée à la faveur des débats, a fait ressurgir la récurrence des problèmes liés à l'empiétement des parcours délimités et leur adjudication aux propriétaires animaliers qui en obtiennent le privilège pendant trois mois, sans que ce programme n'ait d'incidences réelles sur les ressources des communes.