Une commission pour l'assistance et l'insertion de la main d'œuvre locale inactive, au niveau du pôle industriel d'Arzew, a été installée par les responsables de l'APC d'Arzew, conformément aux instructions de la tutelle, apprend-on du premier responsable de la commune. « Nous avons effectué une sortie à travers les différentes unités de production, implantées dans la zone industrielle, pour justement identifier le nombre et la nature des postes disponibles et établir des conventions au cas où l'entreprise aurait basion de main d'ouvre », dira notre source. Cette stratégie de lutte contre le chômage intervient suite aux sit-in observés depuis le début de l'année devant le bureau de l'emploi, où les protestataires se sont rassemblés au quotidien pour prétendre à des postes au sein de l'entreprise Orascom, laquelle a installé son chantier au niveau de la zone industrielle. « Notre tournée a visé cette usine eu égard au nombre de postes dépassant les 5 000 qu'elle doit générer après sa mise en service. Selon les déclarations du chef du projet, les jeunes d'Arzew occuperont 70% des postes créés par l'entreprise ». En effet, selon les statistiques communiquées par le même responsable, sur les 250 postes d'emploi temporaires générés, une cinquantaine ont été réservés aux jeunes chômeurs d'Arzew. Notons que pas plus tard que le mois passé, plusieurs sit–in ont été observés devant la Daïra d'Arzew par des jeunes ayant vu leurs dossiers rejetés par le bureau de l'ANEM de Béthioua, pour défaut de certificat de résidence. En matière d'emploi, la société mixte algéro-égyptienne prévoit la révision du nombre de postes d'emploi offerts. Ainsi, le quota devrait passer de 3 700 à 5 000 postes après l'entrée en vigueur de ce complexe spécialisé dans la production et la commercialisation de l'ammoniac et de l'urée. Le recrutement se fera à partir des deux bureaux locaux de l'emploi d'Arzew et de Béthioua, selon la nouvelle stratégie de l'insertion de la main d'œuvre inactive. « Tous les dossiers déposés doivent comporter la carte d'affiliation à l'ANEM pour l'identification du chômeur. Ce document est valable aussi pour connaître le profil et l'aptitude professionnelle dont dispose chacun des postulants répertoriés », apprend-on.