Deux grands projets d'utilité publique pour la ville de Souk Ahras seront réceptionnés au cours de l'année 2008, apprend-on auprès des responsables. Il s'agit, d'abord, de la double opération de réhabilitation et d'extension de la grande mosquée El Amen, classée « construction menaçant ruine » par les services techniques depuis des années. Appelé à assumer le rôle d'institution religieuse, éducative et culturelle, ce futur pôle sera doté d'autres structures, à savoir une salle de conférences, une école pour l'apprentissage du Coran, une grande bibliothèque, en plus de plusieurs autres commodités. Un parking souterrain payant et des commerces annexés à l'édifice assureront des recettes permanentes qui serviront à l'entretien et aux différents autres besoins de la mosquée. D'un coût global de 700 millions de dinars, ce projet vient apporter du baume aux cœurs des citoyens de Souk Ahras, contraints depuis des mois à s'entasser dans la mosquée d'El Attik ou celle d'Ibn Badis, trop exiguës pour répondre au nombre des fidèles qui s'y rendent quotidiennement. A rappeler que la construction accusait un état de décrépitude avancé et représentait une menace pour les élèves de l'école primaire Pasteur. Le pont devant relier la partie nord à la partie sud de la ville est l'autre projet d'envergure qui sera achevé dans les mois à venir. Lancés depuis deux années, les travaux ont connu un léger blocage dû aux réticences de certains partenaires, pour atteindre depuis peu un taux d'avancement dépassant les 70%. L'enveloppe allouée est estimée à 600 millions de dinars. Ce projet est susceptible de diminuer, un tant soit peu, des embouteillage et goulots d'étranglement constatés quotidiennement au niveau de la gare ferroviaire, et qui rendent presque impossible le trafic routier pendant les heures de grande affluence.