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La bataille de la communication
Publié dans El Watan le 18 - 03 - 2008


Les deux ressortissants autrichiens enlevés par l'organisation terroriste Al Qaïda au Maghreb boucleront bientôt un mois de captivité au milieu de déclarations et de contre-déclarations des responsables des pays de la région que ce rapt a placé au-devant de l'actualité. Survenu en Tunisie, l'enlèvement des touristes autrichiens qui est le fait de terroristes algériens de l'ex-Gspc affilié à Al Qaïda a alimenté une sourde polémique entre les Etats de la région. De manière sournoise, nos voisins, notamment tunisiens, tentent de dégager leur responsabilité de cet événement qui s'est pourtant bien produit sur leur territoire pour faire porter le chapeau à l'Algérie. Les journalistes tunisiens sont mis à contribution, instruits pour ne retenir que l'identité et la nationalité des ravisseurs comme si cela pouvait convaincre les partenaires européens que Tunis n'a aucune responsabilité dans l'enlèvement des deux ressortissants autrichiens. Pour entretenir le doute et l'amalgame, la presse tunisienne préfère parler d'enlèvement dans « un pays du Maghreb », évitant prudemment de mêler d'une manière ou d'une autre la Tunisie à ce rapt, par craintes des retombées négatives sur l'activité touristique qui constitue la principale richesse du pays. Le coupable dans cette triste affaire est tout désigné : l'Algérie qui a enfanté les terroristes partis exercer leur « talent » en Tunisie. Ce scénario visant à accabler l'Algérie en se basant sur l'argutie de la filiation du sang est conforté par les déclarations officielles faites hier par les autorités maliennes qui ont démenti la présence sur leur sol des touristes autrichiens enlevés et de leurs ravisseurs alors que l'information avait fait le tour des médias du monde entier selon laquelle le groupe se trouvait bel et bien au Mali ; un fait corroboré par l'envoi à Bamako d'un émissaire autrichien. Parallèlement à la gestion sécuritaire proprement dite de cette affaire d'enlèvement, il y a manifestement dans les déclarations officielles des hauts responsables de la région un souci profond de bien manager le dossier au plan politique pour amortir les contrecoups lourds de conséquences qui pourraient en découler de l'incapacité prouvée de ces Etats à garantir la sécurité à l'intérieur de leurs frontières pour leurs ressortissants et pour les étrangers. Pour des raisons que les observateurs ont peine à expliquer, l'Algérie s'est exclue de cette bataille de la communication que se livrent, de manière sourde et peu loyale, les Etats de la région dans le souci de tirer leur épingle du jeu de cette mauvaise passe dans laquelle ils sont entraînés malgré eux. Le fait que notre pays a la conscience tranquille par rapport à ce douloureux événement ne devrait pas imposer à nos responsables une attitude passéiste au plan de la communication et dans cette guerre des opinions publiques qui ne dit pas son nom. Depuis le début de l'affaire, pour toute réaction officielle, il n'y eut que l'intervention du chef du gouvernement affirmant que l'Algérie n'est pas concernée. Certaines informations sur le rapt données par la presse algérienne auraient été sans nul doute politiquement plus productives si elles avaient été le fait d'une source autorisée. L'Algérie a toujours perdu les guerres qu'elle a refusées de mener.

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