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Hama Ag Sidahmed. Porte-parole de l'Alliance Nord-Mali pour le changement
« Le seul moyen qui nous restait pour nous faire entendre »
Publié dans El Watan le 23 - 03 - 2008

Avec les siens, les rebelles touareg au Nord-Mali, Hama Ag Sidahmed nous informe en temps réel de la situation et sur les hostilités qui ont repris,depuis le 13 mars à Kidal, entre le gouvernement malien et son mouvement qui revendique un développement équitable des régions touareg, avec les autres régions du Mali. Dans cette interview qu'il nous a accordée hier, il revient sur les raisons de la reprise des combats.
Pourquoi ce retour aux hostilités entre votre mouvement et l'armée malienne ?
L'Alliance touareg Nord-Mali pour le changement (ATNMC) a fait preuve, à plusieurs reprises, de bonne volonté et a libéré en octobre, décembre 2007 et janvier 2008 plusieurs groupes de militaires maliens faits prisonniers depuis août 2007, prenant ainsi à témoin la communauté internationale de sa volonté de dialogue. Après la libération par l'ATNMC des derniers 22 prisonniers militaires, au moment où nous pensions que la situation va se décrisper, alors que certains responsables maliens parlent de retrait de l'armée de la ville de Kidal et de dialogue dans les prochains jours, dans l'esprit de l'Accord d'Alger, nous constatons avec stupeur que l'armée malienne entreprend le 13 mars de vastes ratissages dans les zones du Nord-Est où se trouvent les bases du mouvement. On voit que les autorités maliennes sont fidèles à leur double jeu : tendre une main au dialogue, mener une escalade militaire de l'autre main. Les autorités maliennes ne donnent aucune chance à la paix. L'ATNMC voit ces ratissages de l'armée comme une provocation et une invitation à la reprise des hostilités, aussi pour se défendre, notre mouvement riposte, dans les journées des 20 et 21 mars 2008. Les combats ont duré deux jours. Le bilan de ces opérations est connu : plusieurs morts et une quarantaine de blessés du côté de l'armée malienne, 33 militaires prisonniers dont un commandant, quatre chars détruits, deux camions et cinq autres véhicules brûlés, quatre véhicules récupérés sur l'armée. Du côté du mouvement, nous déplorons un mort et trois blessés. Nous constatons malheureusement que les hostilités ont repris dans le nord du Mali.
Peut-on parler d'un retour à la case départ, c'est-à-dire celle de février 2007 qui a connu le déclenchement de la rébellion d'Ibrahim Ag Bahanga ?
Pourquoi pas ! Puisque tel semble être le souhait des autorités maliennes qui ne paraissent avoir envie ni de paix ni de dialogue. L'ATNMC a alerté les facilitateurs et les partenaires du Mali concernés par la crise pour que les hostilités ne reprennent pas. Sans résultat. Il semblerait que cela n'ait pas eu trop d'écho à Bamako. Depuis des mois, les autorités maliennes n'ont pas tenu compte des recommandations, avis et conseils du facilitateur cosignataire de l'Accord d'Alger (la partie algérienne, ndlr) et des autres partenaires du Mali qui l'encourageaient à une reprise du dialogue pour éviter l'escalade. Ces affrontements étaient le seul moyen qui nous restait pour nous faire entendre, après avoir crié dans le désert pendant des mois.
Comment votre mouvement envisage-t-il la suite de ces nouveaux affrontements ?
Ces affrontements n'ont qu'une ambition : amener l'Etat malien à une table de négociations. Et puisque les autorités maliennes ne veulent plus de l'Accord d'Alger, on peut aujourd'hui aller plus loin et leur proposer un projet d'accord plus consistant, mieux adapté aux réalités actuelles. Sans doute les autorités maliennes seront-elles plus intéressées à un accord adapté, modifié, qui va plus loin que l'Accord d'Alger. Nous allons les accompagner dans ce sens.


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