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L'Algérie appelée à la rescousse
Echec des négociations entre la rébellion touareg et le gouvernement malien
Publié dans El Watan le 10 - 04 - 2008

Alger est la capitale incontournable pour un vrai règlement de la question dans l'esprit de l'accord d'Alger de juillet 2006, selon le porte-parole de la rébellion, Hama Ag Sidahmed.
C'est hier et avant-hier que la délégation malienne et celle de l'ATNMC ont quitté en queue de poisson la capitale libyenne. « Nous ne nous sommes même pas entendus sur la tenue d'une prochaine rencontre pour matérialiser le contenu du cessez-le-feu, ni sur une rencontre sur les autres aspects essentiels, politiques et socioéconomiques et sécuritaires », regrette le porte-parole de l'ATNMC. Un constat qui survient alors qu'hier matin un bataillon de l'armée malienne, apprend-on de sources rebelles, a quitté Gao en direction de Kidal et Tessalit, pendant qu'un autre se dirigeait de Menaka « pour stationner dans les environs de Tin Essako ». « Une autre patrouille se prépare à quitter Kidal pour Tin Zawatine. » L'étau se resserre sur la rébellion touareg malienne qui en appelle à l'Algérie pour « éviter le pire, tous les ingrédients sont réunis par les autorités maliennes pour mener plusieurs opérations sur le terrain et provoquer l'exode des populations vers les pays limitrophes », craint le porte-parole de la rébellion qui poursuit : « Nos populations retiennent toujours que les militaires maliens n'ont pas l'esprit républicain de protection, mais de répression. » Pour Hama Ag Sidahmed, tout se passe dans le silence et le défi à l'endroit de la communauté internationale. « Les prochains seront décisifs », dit-il sur un ton d'appel au secours à l'Algérie et à la communauté internationale. Enclenchées le 29 mars dernier à Tripoli, les négociations pour un arrêt des hostilités entre la rébellion touareg de l'Alliance touareg Nord Mali pour le changement (ATNMC) et le gouvernement malien étaient parties pour que les deux protagonistes puissent arriver à un cessez-le-feu devant permettre de passer à une série de points liés essentiellement à la détermination d'« une date de départ et à un allégement du dispositif de l'armée dans la région de Kidal ». En retour, 33 militaires maliens faits prisonniers depuis la reprise des hostilités, le 13 mars, devaient être libérés. Mais beaucoup plus, la rencontre de Tripoli entre partie gouvernementale malienne et rébellion touareg devait défricher le chemin vers une solution « définitive » de la question. C'était pourtant déjà sans trop d'espoir, alors que parallèlement à cette rencontre de Tripoli des combats allaient en intensité entre armée malienne et ATNMC. Jusqu'à se dérouler au cœur même de Kidal avec l'utilisation, pour la première fois par l'armée malienne, de l'aviation pour tirer sur des positions rebelles. Dans un contexte très fragile, où les affrontements se sont apaisés le 3 avril bon gré, mal gré et après d'âpres discussions qui ont souvent coincé sur « des questions de fond », nous apprend alors Hama Ag Sidahmed, négociateur pour la partie ATNMC, les deux parties parviendront à la signature, le 4 avril, d'un protocole d'accord parrainé par le général Brahima Coulibaly pour la partie gouvernementale malienne, Hama Ag Sidahmed, représentant de l'ATNMC, et la partie libyenne. Un calendrier est alors fixé pour le départ et l'allégement du dispositif militaire de l'armée malienne à Kidal, la libération des prisonniers, et une date est fixée pour une rencontre entre les trois parties malienne, ATNMC et libyenne dans le but d'entamer d'autres négociations portant sur « des aspects politiques, socioéconomiques et sécuritaires ». « Il reste à espérer que la partie gouvernementale malienne joue le jeu du dialogue pour aboutir à un règlement définitif du conflit », nous confie le porte-parole de l'ATNMC, Hama Ag Sidahmed, qui fait alors montre de scepticisme. Même si la situation sur le terrain demeure calme depuis le 3 avril dernier entre rébellion et armée malienne, les négociations de Tripoli auront été un coup d'épée dans l'eau. Les négociations politiques, seconde étape des pourparlers de Tripoli, n'ont pas eu le temps de se lancer comme prévu que voilà la rencontre fragile entre gouvernement malien et rébellion bloquée, avant d'éclater carrément « pour des questions de divergences importantes », explique le porte-parole de l'ATNMC. « La partie gouvernement ne souhaite pas matérialiser le contenu du cessez-le-feu. Au lieu de commencer l'allégement de leur dispositif militaire, comme prévu, les autorités maliennes dépêchent d'autres renforts vers les lieux de nos bases. » « 260 militaires, dont 100 bérets rouges, ont été dépêchés. Nous sommes dans une perspective de provocation et de remise en cause du cessez-le-feu », nous précise le porte-parole de la rébellion qui parle d'Alger comme étant la capitale incontournable pour un vrai règlement de la question dans l'esprit de l'accord d'Alger de juillet 2006.

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