L'université algérienne doit utiliser la mosquée pour répandre le savoir, le vrai savoir, et le minbar du Masjdid est à la disposition de tout enseignant universitaire voulant collaborer (dans un cadre organisé) avec ses confréries théologiens pour dispenser des cours ou donner des conférences touchant tous les sujets ayant un lien avec l'histoire, la vie sociale, culturelle ou autre, a déclaré le docteur Gholamallah Bouabdallh, ministre des Affaires Religieuses et du Waqf, en marge du colloque international sur les monuments historiques et les Oulema d'Oran, qui se tient depuis hier à l'auditorium de l'université Mohamed Boudiaf (USTO). Le membre du gouvernement, qui a inauguré cette rencontre dont les travaux de la première journée ont été consacrés à la personnalité de l'Imam Sidi El Houari, Saint Patron de la ville d'Oran, a rappellé dans son intervention qu'il est impératif pour l'élite algérienne de prendre en charge toutes les questions liées à l'identité et l'unité nationales en multipliant ses actions par la tenue de ce genre de colloques, d'utiliser tous les moyens pédagogiques ou autres pour faire connaître aux jeunes algériens les grands érudits. Le ministre s'est dirigé, en compagnie des autorités locales, vers la commune d'Es sénia où une stèle a été érigée à la mémoire de trois grands ouléma et héros qui avaient fait face à plusieurs reprises aux colonisateurs espagnols. Il s'agit de Tahar Ben Houa, de Ben Nekrouf et de Henni ibn Abi Taleb El Mazouni. Trois conférenciers de l'université de Tanger et un chercheur universitaire de la Tunisie ont pris part à ce colloque.