P1us de 6,5 milliards de dinars du budget complémentaire de l'Etat de 2007, consacré à l'équipement, ont été octroyés à la wilaya de Annaba au titre d'une autorisation de programme (AP). En outre, 5,7 milliards de dinars ont été affectés à la réévaluation du programme en cours (PEC), tandis que le reste, soit 11, 13 milliards de dinars, a été réservé aux inscriptions de 194 nouveaux projets intéressant divers secteurs d'activités. Le programme sectoriel non centralisé (PSNC) comprend 46 projets pour un coût global de 9,743 milliards de dinars, en plus d'une dotation de 5,17 milliards de dinars destinés à la réévaluation des opérations de développement en cours dans ce cadre. S'agissant des programmes communaux de développement (PCD), il a été retenu une enveloppe de 1,39 milliard de dinars pour le financement de 148 opérations. En ce qui concerne les recettes de paiement, celles-ci ont atteint, au titre du même exercice, 18,20 milliards de dinars pour les programmes sectoriels non centralisés (PSNC) et 2,28 milliards de dinars pour les programmes communaux de développement (PCD). A ce titre, il a été enregistré une consommation de l'ordre de 9,36 milliards de dinars des crédits alloués, soit une augmentation de 2,230 milliards de dinars par rapport à 2006, ce qui représente un taux de progression de 32 % répartis comme suit : 8, 46 milliards de dinars pour les PSNC et 0,9 milliard de dinars pour les PCD. Cet effort financier considérable s'est soldé, à fin 2007, par la clôture de 70 opérations, dont 42 relevant des PSNC et 37 des PCD, ainsi que par l'inscription du reste à réaliser (RAR) des projets pour une valeur de 41 milliards de dinars. Ce RAR comprend 606 opérations entre PSNC et PCD. Outre l'amélioration urbaine et l'équipement de 11 établissements éducatifs en cours de réalisation, ces opérations concernent le réaménagement du marché de gros, la création de six marchés de détail, ainsi que divers travaux en rapport avec le vécu quotidien de la population. Ces chiffres, qui expriment on ne peut mieux l'effort gigantesque de l'Etat au profit du développement, ne se reflètent malheureusement pas sur le terrain en termes de prise en charge des préoccupations socioéconomiques tel que souhaité par la population. Les indicateurs du développement sont au rouge, et rien ne montre que la situation va connaître un mieux, compte tenu de l'état d'esprit qui caractérise l'environnement dans tous ses aspects. Il faudrait provoquer un déclic pour que soit mise en place une dynamique à même de relancer le développement et de prendre en charge les préoccupations des populations. Celles-ci, qui sont multiples, ont trait à la réfection des routes, en nette détérioration, et des établissements éducatifs, à l'amélioration du cadre de vie, en mal d'entretien, et du service public de l'eau et de l'électricité, ainsi qu'au renforcement de la sécurité dans les quatre coins de la wilaya. Maintes fois soulevés lors de rencontres et réunions officielles, ces besoins sont réalisables pour peu que tous les intervenants, pouvoirs publics, élus et associations etc., s'impliquent dans la recherche d'une voie susceptible de contribuer à l'amélioration de la qualité de vie dans la cité.