Le processus de partenariat a soulevé un vent de colère au sein de l'entreprise étatique ALZING, qui emploie plus de 400 travailleurs. Le syndicat de l'entreprise, affilié à l'UGTA, est sorti de sa réserve pour exprimer son inquiétude quant au sort des quelque 400 travailleurs de cette entreprise si les autorités concernées par ce dossier ne daignent pas prendre en considération les conditions posées par les employés, à savoir la préservation des emplois et de tous les droits des travailleurs. Ce processus, selon les représentants du syndicat, a démoralisé les travailleurs qui vont jusqu'à le qualifier de bradage. Cependant, selon le PDG de l'entreprise, M Kadi Djamel, ce processus de partenariat, qui vise principalement la modernisation et le développement technique et technologique, constitue un tournant décisif quant à la pérennité de l'entreprise et la préservation des emplois. « La mise en place d'une nouvelle technologie permettra la modernisation du complexe sur le plan économique et écologique. Cet investissement exige des moyens financiers énormes que l'entreprise est incapable de prendre en charge. De ce fait, le partenariat est désormais une réalité incontournable à laquelle, bon gré mal gré, nous devons y faire face pour affronter les défis imposés par l'utilisation de nouvelles technologies. Aussi, nous sommes tenus de préserver notre image de marque tout en garantissant notre place sur le marché international, dans la mesure où 70% de notre matière de production sont destinés à l'exportation. Par ailleurs, les craintes émises par les travailleurs n'ont pas lieu d'être », précise le PDG. Mais peut-on définir les modalités garantes d'un partenariat réussi ?