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Point de vue : L'implantologie orale fait des progrès en Algérie
Publié dans El Watan le 13 - 04 - 2008

Tout être humain peut se trouver, à un moment donné de sa vie, dans la pénible situation de l'édenté. Il peut lui manquer une, deux, plusieurs ou toutes les dents. Il se crée chez lui un sentiment de dégradation profondément ressenti comme signe de vieillissement injuste.
Une seule dent absente est une catastrophe. Lorsqu'elle est visible, il n'y a pas plus dégradant. La personne est alors atteinte dans sa capacité psycho-relationnelle sociale ou intime. Pour remplacer des dents manquantes, des appareils amovibles sont réalisés et peuvent sauver l'apparence mais leur présence est inoubliable pour la personne et la laisse dans un état psychologique fragile. Les prothèses fixées, quant à elles, permettent au patient de se réinsérer dans la société sans problème. Il peut même oublier qu'il porte une prothèse. Mais, pour la réalisation de ce type de prothèse, le meulage de dents, quelquefois saines, est toujours mal ressenti, laissant un sentiment de précarité et de frustration. C'est dans cette ambiance que l'implantologie orale est apparue. Les progrès médico-techniques et nos besoins relationnels sont les deux vecteurs de cette discipline. De même que l'anesthésie a permis de révolutionner notre exercice, l'implantologie est en train de changer toutes les idées reçues en matière de traitements dentaires. Les travaux de Branemark ont apporté une crédibilité remarquable aux implants dentaires (un recul de plus de 30 ans, des statistiques indiscutables, une méthode clairement codifiée) grâce à ces travaux, les implants font partie des techniques reconnues de l'odontologie et sont enseignés dans les principales facultés en Europe et dans le monde(1). En Algérie, l'implantologie orale existe depuis environ 15 ans grâce à des initiatives privées. Aujourd'hui, l'université algérienne a inclus ce module dans le cycle de formation de nos dentistes. Ainsi, l'implantologie orale est la discipline qui consiste à réhabiliter les dents manquantes par l'insertion dans l'os des maxillaires de « fausses racines », puis d'harmoniser les dents remplacées avec la fonction masticatrice dans son ensemble. L'implant dentaire devra être biocompatible ; c'est-à-dire qu'il ne doit pas provoquer de réaction pathologique dans l'ensemble des différents tissus humains avec lesquels il est en contact. Il ne doit pas se dégrader dans le temps, résister aux forces masticatoires, ne pas se déformer ni se fracturer et ne pas se transformer chimiquement au contact des tissus. Et c'est ainsi que les implants dentaires ont vu le jour ; ils sont capables de fournir un travail comparable à celui rendu par les vraies racines dentaires. Le titane pur est à l'heure actuelle le matériau le plus biocompatible, et l'ensemble des fabricants d'implants dentaires l'utilisent. L'implant est alors vissé dans l'os à l'endroit des dents manquantes, puis laissé à demeure pendant une période plus ou moins longue dite d'ostéo-intégration. Durant cette période, l'implant se soude à l'os, créant avec lui un véritable cal osseux. Après une période de 3 à 4 mois, le praticien pourra prendre l'empreinte des implants et le laboratoire de prothèses réalisera là où les prothèses adéquates. L'implant dentaire est une solution à beaucoup de problèmes d'édentement : 2 ou 3 implants stabilisent une prothèse totale mandibulaire qui ne tient plus. 7 à 8 implants peuvent suffire pour réaliser une prothèse fixée, maxillaire ou mandibulaire. Malheureusement, tout le monde ne peut pas bénéficier d'implants. Certaines pathologies ou le tabagisme peuvent être des causes d'échecs. De plus, le site receveur devra être constitué d'os de bonne qualité et un apport osseux sera quelquefois nécessaire (greffe) pour avoir une quantité d'os suffisante. Les techniques actuelles de régénération tissulaire guidée, de comblement sinusien, de greffe osseuse permettent d'appliquer ces techniques même lorsque l'os résiduel est de faible volume. Malgré le pourcentage d'échecs (3 à 5%) tout à fait acceptable, l'implantologie orale reste la solution idéale pour toutes les formes d'édentement. En orthodontie, les implants sont de plus en plus souvent utilisés en ODF pour tracter une ou plusieurs dents dans des cas où des édentements partiels, pour lesquels les dents résiduelles sont mal positionnées, des implants sont mis en place et servent de support à des forces intra-orales qui permettent de mobiliser et de repositionner une ou plusieurs dents. Une publication récente montre qu'un implant peut suffire pour mobiliser trois dents, dont deux molaires. Les implants permettent de construire des plans de traitement qui changent les habitudes des praticiens : on ne pense plus prothèse fixe en regardant le nombre de dents support, mais au nombre d'implants à placer pour éviter de les tailler ; on ne pense plus à des traitements paradontaux complexes, mais au moment d'extraire une dent douteuse pour préserver un os suffisant à la mise en place d'un implant, c'est-à-dire que l'on va arriver à une véritable gestion du capital dentaire et osseux des patients.
(1) Marc Bert
L'auteur est Docteur


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