Les occupants des habitations menaçant ruine, de la vieille ville, reviennent à la charge pour dénoncer ce qu'ils estiment être le mépris affiché par les autorités locales quant à la situation qu'ils vivent. Les expertises qu'ils ont présentées sont formelles : le risque est dans les débris des maisons occupées par les familles. Celles-ci sont caractérisées par des cages d'escaliers effondrées, des fissurations verticales, un fléchissement différentiel du sol au 1er étage, des fissures profondes dans les murs de soutènement, l'affaissement, l'humidité, en plus de la présence de rongeurs, surtout au niveau de la cité Aïssat Idir. Les habitants scrutent, depuis plusieurs mois, l'annonce d'attribution des logements sociaux. Du côté de l'administration, on estime que tout a été fait et l'opération d'attribution de logements n'est qu'une question de temps.