Des quartiers et cités de Annaba et El Bouni ressemblent à des douars de l'époque coloniale. Des lotissements, datant de plusieurs années, ne sont toujours pas viables. En période hivernale, boue et gadoue sont le quotidien auquel ne peuvent échapper les habitants et surtout les écoliers. C'est le cas du lotissement Djemmadi de la cité Zaâfrania, où les rues n'ont jamais été bitumées malgré les nombreux appels des habitants adressés à la commune. Pis encore, à quelques mètres, la rue en face du lycée Abou Marouane est dans un état plus que lamentable, et les flaques d'eau font partie d'un décor désolant. A El Bouni, les locataires des 450 logements consomment de l'eau potable provenant de conduites qui voisinent dangereusement avec celles, éclatées, des eaux usées. Il est à signaler que les odeurs nauséabondes et autres moustiques caractérisent désormais ces quartiers et ces cités.