La polyclinique Smaïl Ahmed sise au village Ikhelouien dans la commune d'Aït Aïssa Mimoun (daïra de Ouaguenoun), a ouvert ses portes en septembre 2007 au grand bonheur des citoyens de cette localité qui, jusque là, se rendaient dans les communes avoisinantes, Ouaguenoun et Tizi Ouzou pour la moindre prestation médicale. Cependant, l'infrastructure sanitaire ne fonctionne que partiellement. En effet, seuls les deux cabinets médicaux et celui du dentiste ainsi que le service infirmerie sont opérationnels, indique-t-on. Quant aux autres services, en l'occurrence la maternité, le laboratoire, la pharmacie, la radiologie et la protection maternité infantile (PMI), ils ne sont pas opérationnels. Pourtant, le matériel nécessaire est en place depuis maintenant quelque temps. D'ailleurs, des essais au niveau du service radiologie ont été réalisés. Ainsi, ce qui manque est l'affectation du personnel qui assurera toutes les prestations médicales. « Nous sommes toujours contraints de nous déplacer ailleurs puisque la totalité des prestations ne sont pas assurées dans cette polyclinique », déclare une femme. Il est à rappeler qu'outre les services dont la polyclinique dispose, elle contient plusieurs salles d'attente spacieuses ainsi que deux logements de fonction pour le personnel qui exercera dans cette structure. De ce fait, elle a tout ce qui lui permet de jouer un rôle important dans le domaine sanitaire et de désengorger les services de la polyclinique de Ouaguenoun qui connaît quotidiennement une grande affluence de malades. Interpellé, le directeur de l'Etablissement public de santé de proximité (EPSP), qui siège à la polyclinique de Ouaguenoun à laquelle l'infrastructure Smaïl Ahmed est rattachée, assure que les services non opérationnels seront mis en marche progressivement. D'ailleurs le service de radiologie ouvrira ses portes dans les jours qui viennent.
