Tout un chacun a remarqué l'inouïe prolifération des motos qui sillonnent, de jour comme de nuit, les artères des grandes villes de la wilaya, comme Aïn Beïda, Oum El Bouaghi et Meskiana. Outre les désagréments qu'elles causent aux riverains, les risques d'accidents sont quasi permanents. Pas plus tard que la fin de la semaine dernière, un habitant de Meskiana a été renversé par une moto. Le choc a été tel qu'il a fallu appeler les secours pour transporter les deux blessés au service des urgences de l'hôpital de la ville. Tandis que le motocycliste a été admis pour recevoir des soins au niveau de l'institution hospitalière, M. Yehia, directeur d'école à la retraite, a, vu son sérieux traumatisme crânien, été acheminé vers le CHU de Constantine. Malgré l'intervention chirurgicale qu'il subira, il sombrera dans un profond coma, duquel il ne se réveillera jamais. A rappeler que les services de la sûreté urbaine ont, au cours de l'année passée, mis à la fourrière plusieurs motocycles, et ce pour défaut d'assurance. Cela n'a pas empêché les fous des deux-roues de gêner, par leur passage continuel et assourdissant, les paisibles citoyens.