« Donner une impulsion à cette science et perpétuer cette tradition qui consiste à réunir tous les cristallographes algériens et les mettre en contact avec leurs homologues étrangers », tel est le but recherché par les organisateurs du 3ème congrès algérien de cristallographie, devait nous confier M. Bekki Ahmed, président du congrès. Placé sous l'égide de l'union internationale de cristallographie et de l'association européenne de cristallographie, ce congrès, le 3éme du genre après ceux organisés à Alger et Constantine, se tient sous les auspices de l'université des sciences et de la technologie d'Oran (USTO) et ce, du 20 au 23 avril 2008. Cette science consiste en l'étude des cristaux et l'arrangement atomique de leurs propriétés (physique, chimie, etc.). Le président de ce congrès n'arrive cependant pas à comprendre que son association n'ait toujours pas reçu l'aval des pouvoir publics, ce qui aurait eu pour corollaire, selon lui, « d'encourager les étudiants à opter pour cette discipline utile pour d'autres spécialités. » « 170 millions de centimes, financés en grande partie par l'université de l' USTO et aussi grâce au concours de certains sponsors, ont été nécessaires pour l'organisation de cette rencontre », signale M Bekki qui souhaite la contribution financière de l'Etat afin d'intéresser beaucoup de participants et envisager d'autres congrès. Il est à signaler que d'éminents professeurs, venus des quatre coins du pays ainsi que de l'étranger (Canada et France), ont pris part à ce congrès. Le chercheur algérien et directeur du laboratoire de Paris, Abderrahmane Tadjeddine, a aussi été invité par les organisateurs. De nombreux thèmes ayant trait à cette science seront débattus durant ces journées.