Présentés mercredi devant le parquet de Guelma, les parents d'Amine, 3 ans, après qu'ils eurent bénéficié dans un premier temps de liberté provisoire, ont finalement été écroués du moment qu'à la lecture de l'expertise médicale et après instruction de l'affaire, il apparaît clairement qu'ils l'ont battu à mort, apprend-on de source sûre. Rappelons que l'enfant a été, le 27 octobre, battu, mordu et pincé en plusieurs endroits du corps par ses parents M. L., 51 ans, et B. I., 43 ans, si bien qu'il décédera le lendemain. Voulant enterrer illicitement le corps, le couple a buté sur la non-délivrance du permis d'inhumer, suite à l'avis du médecin, signifiant que la mort de l'enfant était suspecte. La PJ s'est saisie de l'affaire et à partir de ce moment, celle-ci prendra le cours qu'on lui connaît présentement. Les parents d'Amine devront donc répondre lors du procès des chefs d'inculpation de « coups et blessures ayant entraîné la mort et d'abandon de descendant ».