Six projets devaient être réalisés dans la commune de Jijel, quatre à Taher, deux à El Milia et un pour chacune des communes de l'Emir Abdelkader et Sidi Marouf. Quatorze promoteurs, ayant bénéficié de concession et d'approbation de dossiers relatifs à l'investissement dans le domaine touristique, viennent d'être mis en demeure par la direction du tourisme de la wilaya de Jijel afin de prendre les mesures nécessaires à même de permettre l'achèvement des projets restés en souffrance. Le cas échéant, la direction du tourisme menace d'appliquer les procédures réglementaires qui s'imposent à l'encontre de ces promoteurs. Dans une wilaya qui enregistre un énorme déficit en lieux d'hébergement, principalement pour les estivants, c'est un apport considérable qu'apporterait la réalisation de ces projets qui totalisent pas moins de 955 lits. Ces projets concernent essentiellement 13 hôtels, dont un motel. Le quatorzième projet a trait à un centre de commerce et d'artisanat. Les dates d'introduction des dossiers par ces promoteurs s'étalent entre les années 1987, pour le plus ancien, et 2006. Huit parcelles de terrain ont été acquises auprès des services des Domaines, alors que les six autres ont été achetées auprès de particuliers. Six projets devaient être réalisés dans la commune de Jijel, quatre à Taher, deux à El Milia et un pour chacune des communes de l'Emir Abdelkader et Sidi Marouf. Il convient de rappeler que plusieurs investisseurs ayant bénéficié de concession de terrain n'ont pas réalisé les projets prévus. Plusieurs dossiers ont été introduits en justice pour récupérer les parcelles sur lesquelles aucune réalisation n'a été faite. A cet effet, nous avons appris que le cas d'une grande parcelle jouxtant le rivage de Tassoust est actuellement traité par la justice. Il s'agissait d'un projet de parc d'attraction qui n'a jamais vu le jour. Un peu plus loin dans la même localité, c'est une extension sans permis de construire d'un hôtel existant sur une bonne partie de la plage, qui doit faire l'objet d'une action pour mettre un terme à cet empiétement sur la bande littorale.