La formule du logement social participatif semble avoir enregistré un sérieux recul dans presque toute la région des Ath Irathen depuis près de trois ans. Après un démarrage plutôt satisfaisant vers l'année 2000, le procédé s'est heurté à d'innombrables contraintes relevant essentiellement de la constitution administrative des projets. Ainsi, le promoteur qui se fait délivrer généralement un certificat d'urbanisme pour une assiette foncière pouvant accueillir un projet, fait le plus souvent face au problème de la nature juridique des terrains. Des assiettes ont fait l'objet d'affectations antérieures, mais sans effet immédiat en termes de construction. Dans cette région de haute montagne, les promoteurs locaux, ainsi que l'OPGI, ont réussi à lancer près de 300 logements de type LSP. Toutefois, l'indisponibilité du foncier et la nature juridique encore floue de certaines parcelles, ont désormais un effet bloquant sur toute tentative de relance d'une nouvelle dynamique. A cela, s'ajoutent les entraves dictées par les dispositions du PDAU concernant le nombre de niveaux autorisés dans certains endroits situés en dehors du périmètre urbain. Une situation qui s'applique notamment au vaste étendu foncier d'Aboudid, destiné depuis le temps à abriter une zone d'activité qui « traîne toujours la patte » vu la nature du relief et le manque de mesures d'accompagnement pour l'investissement. Il s'agit là d'un parcours du combattant pour n'importe quel porteur de projet dans le sens du LSP. Un tas de blocages qu'il va falloir lever à court terme si l'on veut vraiment aider les revenus moyens à accéder à la propriété d'un logement. Enfin, il est à signaler qu'un tel espoir est loin d'être permis en ce moment pour ceux qui attendent, surtout quand ils savent que le comité technique de wilaya n'a pas statué sur le moindre cas relevant de cette localité depuis plus d'une année.